23 mai 2012

Un employé modèle


Un Employé Modèle
Paul Cleave

Traducteur : Benjamin Legrand
Genre : Policier / Thriller // 476 pages

4ème de couverture :
Christchurch, Nouvelle-Zélande. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, Joe Middleton travaille comme homme de ménage au commissariat central de la ville. Ce qui lui permet d'être au fait des enquêtes criminelles en cours. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un serial killer accusé d'avoir tué sept femmes dans des conditions atroces. Pourtant, même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu'une de ces femmes n'a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu'il est le Boucher de Christchurch. Contrarié, Joe décide de démasquer le plagiaire. Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres… Variation sublime sur le thème du tueur en série, ce roman d'une originalité confondante, au-delà des clichés du genre, révèle un nouvel auteur, dont on n'a pas fini d'entendre parler.

Mon avis

Paul Cleave nous propose un roman de serial killer raconté à la première personne. Nous allons enfin pouvoir savoir à quoi et comment pensent ces tueurs en série !
Cet aspect de l’histoire est attractif afin de suivre et découvrir les réflexions du tueur et sa version de l’histoire.

Le personnage principal est Joe Middleton qui bosse à plein temps jour et nuit : il est homme d’entretien dans un commissariat je jour et Boucher de Christchurch la nuit.
Il est persuadé que le monde tourne autour de lui et il s’estime très rusé puisque la police n’a aucun indice pour l’arrêter.
Le jour où un meurtre lui est collé sur le dos alors qu’il n’a rien à y voir, il va tout faire pour démasquer ce copycat.

Au fil des pages, ce personnage qui aurait pu être intéressant finit par tomber dans une lourdeur pénible et je dois dire que j’ai été un peu déçu par ce personnage de Joe qui ne m’a pas paru très captivant. Il m’est apparu plutôt mégalo et sans vrai profondeur.
De même certains personnages secondaires m’ont donné la même impression alors qu’ils sont intéressants et auraient mérité que leur caractère soit développé (notamment Mélissa et la mère de Joe).

Le récit réserve quand même quelques surprises dont un rebondissement de taille où un nouveau personnage entre en scène. Là aussi j’ai été déçu : on ne sait pas d’où sort ce personnages ni quelles sont ses motivations mais cela permet de redynamiser le récit et de mettre en place une « lutte de pouvoir » entre quatre personnages qui peuvent influencer sur le destin des autres. On se pose alors plusieurs questions : comment les choses vont se dérouler, qui va agir, et comment ?

L’ultime conclusion du roman n’est pas d’une grande originalité ni d’une grande surprise mais est bien amenée. Il est vrai que j’aurais apprécié et espéré une fin beaucoup plus immorale. Mais ça ne fait rien, j’ai bien apprécié l’humour décalé de l’auteur malgré tout.

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